17. Le monument aux morts

17. Le monument aux morts

17. Le monument aux morts

Après la Fête des Poilus de 1919, Morcenx se doit d’honorer les morts pour la patrie. On fait appel à une souscription publique qui produit 12 356 francs.

Afin que toute la commune soit associée au souvenir qui sera élevé en l’honneur de ses enfants morts glorieusement pour la France, la souscription est abondée de 10 364 francs. Le 29 mai 1921, un accord est passé avec un sculpteur montois à la notoriété grandissante, Robert Wlérick pour qu’il réalise le monument aux Morts de la commune de Morcenx. Il revient à Léonce Léglise, architecte de Mont-de- Marsan, de diriger les travaux réalisés par l’entreprise morcenaise d’Émile Larrodé. Elle est chargée de la construction du socle destiné à supporter le monument. Les blocs de pierre venus des carrières de la Vienne sont livrés à la gare. Il a fallu les acheminer depuis la gare jusqu’à l’emplacement choisi qui fait face à la mairie et à la salle des Fêtes. Le chantier est éprouvant pour les ouvriers qui doivent traverser une place à peine empierrée et monter ces blocs en l’absence d’engin de levage. Une fois le socle achevé, le sculpteur, Robert Wlérick peut alors intervenir.

Ce monument aux Morts montre, sur la face orientée au nord, un ange sculpté en haut-relief, les bras dressés chargés d’une guirlande de lauriers, surmontant la plaque commémorative : Aux enfants de Morcenx morts pour la France. Pour souligner l’ampleur du sacrifice, la palme des martyrs est gravée sur la face sud. Les côtés portent les noms de 109 Morcenais, victimes jusqu’alors identifiées. Lors de son inauguration en 1921, il a fallu ajouter 15 noms de soldats portés disparus. Depuis, d’autres guerres ont eu lieu… La liste compte désormais 147 noms : quatorze sont morts sur le front de 1939-1945 ou en déportation, trois, lors de la guerre d’Indochine et un, en Algérie. La commune rend également hommage à cinq soldats d’Outre-Mer qui ont laissé leur vie dans l’une et l’autre de ces guerres.

En 1948, les élus constatent que, depuis les aménagements du centre-bourg engagés en 1936, le monument aux Morts s’avère très mal situé, trop proche du marché couvert. Il trouvera sa position actuelle au sud de la place de l’Église, renommée place du Gal Leclerc.

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