. Les cartes anciennes indiquent qu’il peut s’agir d’une lagune (flèche bleue), dans le sens landais du terme, c’est-à-dire une dépression débordante de l’eau du ruisseau de Bacqueyron en hiver et qui peut s’assécher l’été. Près d’une noble maison, l’étang a dû avoir pour fonction de ménager un miroir d’eau qui agrémente le paysage, sans négliger pour autant des usages agricoles et domestiques : abreuvoir à bestiaux et lavoir.
Cet étang tout en longueur couvre environ 6 000 m2. En 2005, il a été vidé, curé et remis en eau. Les abords ont été plantés pour étoffer l’ombrage des trois majestueux cyprès chauves qui vous accueillent à l’entrée de la promenade. Revenez en novembre quand ils auront revêtus leurs flamboyantes couleurs d’automne. Il y a quelques millions d’années, ces cyprès étaient abondants au bord du golfe aquitanien de la mer miocène. Enfouis sous des tonnes d’alluvions, des troncs entiers ont été retrouvés au fond de la mine d’Arjuzanx.
Des pneumatophores ou racines aériennes, émergent curieusement des berges.Des accès et des aires de stationnement ont été créés.
Enfin, un parcours, des aires de pique-nique et des passerelles ont été aménagés pour accueillir visiteurs et pêcheurs.